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vendredi 8 octobre 2010

Innover a un prix. Peut-on espérer une qualification des hébergements rustiques

Un promoteur arrive avec une idée innovante et très originale pour le secteur de l'hébergement. Cette idée est en faite un concept d'hébergement nouveau pour le marché québécois, mais il existe ailleurs sur la planète.

Sans aller trop loin dans les détails de ce projet, je vous présente quand même ce concept alors qu'il s'agit d'implantation de petites roulottes champêtres équipées pour recevoir les visiteurs sur le site d'un centre équestre. On pourrait assi dire que les promoteurs qui se lancent dans de l'hébergement de type yourte ou village de yourtes vivent certainement ce même problème.

Le hic arrive lors de la demande de permis d'hébergement. Avec ce type d'hébergement dont il est question, les commodités offertes dans ces lieux sont moindres (voir les photos) et lorsqu'on regarde les critères de qualification de la CITQ, on se rend vite compte que l'endroit se verra mériter pas plus de 1 étoile puisque les grilles d'évaluation ne sont pas faites pour ce genre de produit (rejoindrait la catégorie «Résidences touristiques»). C'est dommage d'y mettre autant d'énergie et d'offrir un produit nettement original et ayant si peu de valeur car la valeur que la CITQ lui méritera ne sera pas le reflet réel de ce produit original. On craint que les clients y mettent peu d'intérêt. Qui réserve une nuitée dans un hébergement 1 étoile?

Une solution envisageable est d'y aller avec une appellation de refuge ou de roulotte rustique. Mais là, aucune classifiacation ne permet de qualifié l'hébergement pas plus qu'on ne décerne de permis en ce sens. Même la SEPAQ ne classifie pas ses chalets et ses camps rustiques. Pour revenir à notre promoteur, il faut savoir que des commodités s'y retrouvent dont des lits avec la litterie, une cuisine équipée, l'électricité, chauffage au bois, l'eau, une toilette composable etc. La solution serait de fonctionner comme la SEPAQ, mais la seule possibilité pour l'instant et de vivre avec la catégorie «Résidences touristiques» qui ne rejoint pas ce projet, ni les yourtes, ni les tee-pees.

On comprendra ici l'exaspération du promoteur qui développe un produit fort intéressant. Il veut fonctionner en toute légalité et il espère pouvoir obtenir une valeur ajoutée à son produit suite à la visite des évaluateurs de la CITQ. Son but est aussi de pouvoir pousser son produit et faire connaître sa région et ses activités de plein air complémentaires à travers les possibilités que lui procurent cette légalité (site web et document de la CITQ, site web de Tourisme Québec, adhésion à l'office de tourisme et à l'Association touristique régionale, etc.).

Pas facile à résoudre!










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